dimanche 22 mai 2011

Concert : 24H DE L'INSA


Une pauvre photo dégueulasse pour ces deux jours de concerts mémorables. Chaque année c'est l’évènement, disons le d'entrée : la plus grande beuverie de l'année. Mais c'est aussi à chaque fois l'occasion d'assister à d'excellents concerts. De cette année nous retiendrons Nasser que j'avais déjà vu au Reperkusound et qui m'avait laissé un excellent souvenir. J'ai été rassuré de ne pas m'être trompée en les retrouvant sur scène avec toujours la même énergie et le même son excellents malgré quelques légers problèmes techniques. Juste avant eux sont passés les Irlandais de Delorentos, alors bon, comme d'habitude, il faut que je réécoute sur bande mais en live ça avait l'air d'être vraiment prometteur.
Evidemment, pour la deuxième soirée on ne peut pas passer à côté de Shakaponk avec une mise en scène plutôt réussie et des morceaux qui ont enflammés tout le campus de la Doua. Une ambiance de fou, je n'ai pas vraiment survécu à la fosse. Mais de cette soirée de Samedi on peut aussi citer les Elderberries pour la partie rock'n roll-tellement-crade-mais-tellement-bien. Et dans le même genre, les Dodoz qui ont su faire bouger les quelques personnes encore en état de danser à 1h du matin. Pour conclure, comme d'habitude, l'INSA a tenu ses promesses et nous a offert un week end pètesamère. Cela dit, ca continue ce soir et si vous avez envie de vous amuser, ne vous privez surtout pas.

lundi 9 mai 2011

Concert : BATES MOTEL x2 // LEXICON // YLD // JÜNE // YEASTY KIDS

Oulala honte sur moi, tant de concerts en retard. Mais vous savez, moi je suis un peu la pro pour me dire "oui bah je le ferai demain". Mais du coup je me retrouve vite avec 3 concerts à chroniquer, à l'allure où ca va. Et comme je me suis promis de chroniquer tous les concerts lyonnais, j'essaie tant bien que mal de tenir ma parole. Et puis un peu plus et je ne chroniquais aucun des deux récents concerts des Bates Motel après 1 an d'absence.


Alors procédons chronologiquement : premièrement, le 23 Avril dernier nous nous rendions à la Plateforme pour une soirée qui promettait d'être plutôt sympathique. A l'affiche : Bates Motel, Jüne, YLD et Lexicon. Les 3 premiers, groupes de la région bien connus qui ont déjà été présentés ici (sauf Jüne! Oh malheur, il faut que je remédie à ça), ont tenus leurs promesses avec 3 sets chacun différents et tous agréables. Jüne avec toujours la même voix exceptionnelle, YLD et Bates Motel avec leur énergie débordante. Mais je veux surtout vous parlez de Lexicon. Parce qu'on ne les a pas tous les jours à Lyon et qu'ils valent vraiment le coup. J'avoue que je n'y allais pas pour eux, je ne connaissais que très peu leur musique et j'ai pris une claque énorme. Sur scène ils ont une énergie incroyable, leur son est inimitable, ils ont réussi à mélanger plusieurs genres pour en faire quelque chose à eux. Je peux vous dire qu'à la fin du concert, les gens étaient surexcités et vraiment heureux. Et j'avoue aussi que depuis, leur son tourne en boucle chez moi. 







Passons à la suite, Bates Motel au Ninkasi Kafé Mercredi dernier. C'était donc seulement la deuxième fois que je les voyais, fou pour un groupe lyonnais. Mais il faut dire qu'ils font leur retour après un an d'absence (je l'ai déjà dis? oui, bon). Et sur scène j'ai été agréablement surprise. A écouter, ce qu'ils font est déjà très prometteur mais en live, ça prend toute son ampleur. Mon morceau d'amour, Woman in Red, est aussi bon en concert que dans ma chambre. Une bonne présence du chanteur, aucun musicien statique comme dans certaines formations, la bande semble être à l'aise et déterminée à entraîner tout le public avec elle. En tout cas, sur nous ça a fonctionné.






Pour finir, The Mistakers, Yeasty Kids et Delhi Polo Party à la Marquise Vendredi soir. J'arrivais sûre de moi, que des groupes auxquels je suis habituée, à part The Mistakers que je ne connaissais pas. Le groupe est toujours un mystère pour moi puisqu'aucun de leur morceau n'est écoutable en ligne et que le son de la Marquise ne me permet pas vraiment de me rendre compte. Je ne me permettrai donc pas de juger, même si ça semblait plutôt bon. Arrivent ensuite les Yeasty Kids, je ne compte plus le nombre de fois où je les ai vus et ils sont toujours bons sur scène même s'ils ne partaient pas très motivés, face à une scène à moitié vide. La Marquise finit par se remplir et les YK réussissent comme d'habitude à s'approprier le public qui reprend certains morceaux en choeur. Pour finir, Delhi Polo Party, pas mon groupe préféré sur le papier mais une bonne présence scénique et au final un assez bon set, il faut que je continue à les voir, j'ai l'impression de ne pas voir le même groupe à chaque fois, c'est assez perturbant. 





lundi 18 avril 2011

Band of the week #7 : CAMY LILY

Aujourd'hui un groupe que je connais très peu : Camy Lily. A vrai dire, je les ai découverts hier. Mais il me tarde de vous en parler tellement ça à été un coup de coeur énorme. 

Camy Lily c'est l'histoire d'une jeune fille qui commence à écrire à 18 ans. Elle commence seule avec sa guitare et fait ses premiers pas sur scène en 2009. Depuis, elle a été rejoint par son petit frère Robin qui l'accompagne avec une deuxième guitare et qui lui apporte du soutient vocal en faisant les chœurs
L'histoire c'est bien joli, mais au final, qu'est ce que ça donne, me direz vous. C'est hier soir à la Marquise que la réponse à cette question m'est apparue : ca donne quelque chose d'assez exceptionnel, en fait. Quand on voit la jeune chanteuse on ne s'attend absolument à ce qu'elle est cette voix puissante et en même temps pleine d'émotion. Evidemment la voix ne fait pas tout, elle a réussi à composer des chansons qui lui vont justement comme un gant. Une folk qui tire un peu vers la soul et la pop. C'est, je pense, dans ce registre que sa voix exceptionnelle peut le mieux s'illustrer. Vous l'aurez compris, pour moi, le timbre de Camy fut une très grande claque. Mais le fait de les avoir vus sur scène y est peut être aussi pour quelque chose dans mon coup de coeur. Ils font plaisir à voir, il semble évident que cette chanteuse toute sautillante est ravie d'être là et cette joie se transmet instantanément au spectateur. Et puis il y a cette complicité entre le frère et la soeur qui apporte encore plus de douceur à leur prestation.
A mon avis c'est un groupe dont on a pas fini d'entendre parler et compter sur moi pour vous tenir au courant de toutes leurs actus. En tout cas, moi je vais dès à présent les suivre de très près.

jeudi 14 avril 2011

jeudi 31 mars 2011

Concert : WELLING WALRUS + TOBOGGÄN // 26.03.2011


Samedi soir, c'était reparti pour les concerts "normaux" les petits concerts lyonnais. Cette fois ci c'était à l'Indo Café pour le premier anniversaire de la marque de Guy Pontal : Blue Mustach. A l'affiche ce soir là, Welling Walrus en acoustique et des petits nouveaux : Tobbogän. Ça s’annonçait plutôt bien.


Ce sont les Welling Walrus qui ouvrent la danse avec talent. En acoustique c'était bien sûr différent de tout les autres concerts que j'avais pu voir d'eux auparavant. Mais ça n'en était pas moins excellent. Il faut l'admettre : les Welling Walrus savent ce qu'ils font et ils le font bien. Leurs looks, toujours aussi étonnants font leur effet et le public est déjà conquit dès le début du set. A leur habitude, les morceaux entraînants s'enchaînent, ils alternent morceaux de leur album et nouvelles compositions. Malibu Man ou Justice Circus en font partie et sont d'excellentes surprises sur scène (enfin... peut on parler de scène ce soir là ?). Mathieu debout sur un fauteuil semble s'être donné pour mission d'instaurer une  très bonne ambiance dans un lieu peu commun, et il n'a aucun mal à lever tout le monde et nous faire entamer une valse collective assez sympathique. En conclusion, je crois que vraiment les Welling sont des garçons qu'il faut ab-so-lu-ment voir sur scène, c'est là qu'est leur place. Alors retrouvez les très bientôt, ce Samedi pour un showcase au Virgin Mégastore de Cordelier et le 7 Avril au CCO dans le cadre du Reperkusound festival.


Le deuxième groupe de la soirée, Tobbogän, est une découverte. Je ne les avais jamais vu en concert et je n'avais même jamais vraiment écouté ce qu'ils faisaient. Lorsqu'ils s'installent, la formation paraît déjà intéressante, une trompette s'ajoute au power trio habituel, la basse est un peu portée à la mode funk. 4 garçons qui ont la pêche et nous jouent ce soir là quelque chose d'assez indéfinissable mais très agréable. Une sorte de mélange assez incongru d'électro 80's, de funk, de trip hop, de rock. Le quatuor joue principalement des compositions instrumentales même s'ils ajoutent quelques passages chantés. Même s'ils sont 4 la plupart du temps, les Toboggän sont rejoints par une chanteuse pour quelques morceaux. Je pense que ce groupe a largement sa place sur la scène lyonnaise et vous pourrez d'ailleurs les retrouver le 16 Avril au Nakamal.


dimanche 27 mars 2011

Concert : FINALE ROCK THE GIBUS // 23.03.2011

Aujourd'hui petite parenthèse "Paris En Scène" pour la finale du tremplin Rock The Gibus. Quoique... Si j'ai fais le voyage jusqu'à Paris, c'est bien qu'un groupe lyonnais était impliqué dans tout ça. En bref, Mercredi matin, direction Paris pour une soirée qu'on attendait depuis des jours. Arrivée 13h, un bisou aux Denver, un peu de tourisme et hop on se retrouve à l'Olympia, assez impressionnées. Report.




L'Olympia, donc. Une soirée présentée par Philippe Manoeuvre, déjà là, ça fait plaisir. Le groupe qui ouvre la soirée est le gagnant de la dernière édition du tremplin : les Shines. Un groupe qui en impose clairement sur scène, un jeu étudié et même si ils ont la dure tâche d'être les premiers, ils s'en sortent plutôt très bien. Les deuxièmes, ce sont les Slide On Venus, assez bons et qui arrivent à très bien mener leur barque pour entraîner l'auditoire avec eux. 
Pour nous, la tension monte, après un court entracte c'est au tour des Denver Is Not The Last d'entrer en scène, un des deux groupes finalistes du tremplin et bien sûr, j'en ai déjà parlé ici, un très bon groupe lyonnais. Avec toute l'objectivité dont je suis capable (pas beaucoup) je vais vous dire que leur set était excellent, un des meilleurs sons de la soirée, le trio au top de sa forme. Finalement, j'ai du mal avec l'objectivité, mais j'ai trouvé leur passage très pro au final, comme quelqu'un l'a dit à la sortie "on avait l'impression de voir un vrai groupe". Exact. Après eux, c'est leurs concurrents, les Cheers, qui montent sur scène, encore une fois, l'objectivité ne va pas être de mise. Même s'ils sont indéniablement très talentueux, ils restent pour moi très jeunes et pas vraiment carrés dans leur jeu, un peu trop brouillons. 
Tout de suite après, c'est le deuxième groupe pour qui nous nous sommes déplacées qui se met en place : Boxon. Un set vraiment épatant. Ce jour là, le public de l'Olympia était très morcelé, chaque personne était apparemment là pour l'un des groupes, tous différents. Les Boxon sont un des seuls groupes à avoir réussi à mettre, sensiblement, tout le monde d'accord. Leur rock français a encore une fois gagné le coeur du public. Valentin finit le set dans la fosse, une fosse survoltée et visiblement enchantée de cette prestation. C'est peut être ça, Paris.  
Je préfère ne pas faire de chronique précise sur le reste de la soirée puisque je n'ai pas été assez attentive à tout les groupes, je ne voudrais pas écrire des choses dont je ne me souviens finalement pas vraiment. A noter quand même, après un discours et des présentations qui nous ont paru durer des heures (bah oui, nous aussi on était très stressées)  le verdict tombe : les gagnants sont les Cheers. Soit. On retiendra aussi, dans le panel de groupes qui ont suivi, la prestation de JFK et des Toybloïd qui ont tout deux prouvés qu'ils avaient leur place sur la scène de l'Olympia. 
Un bémol quand même ? Les gens peut être pas assez présents, la plupart venaient écouter leur petit groupe et portaient très peu d'attention aux autres. On nous annonçait aussi la présence du guitariste des Babyshambles, oui, mais alors il fallait le repérer, le pauvre avait pour rôle de mettre les chansons d'ambiance entre chaque groupe. Appuyer sur "play" tout les quarts d'heures... Bof. 

TOUTES LES PHOTOS DANS L'ONGLET "GALERIE"

Je reviens Mardi pour la chronique de l'anniversaire de la marque Blue Mustach à l'Indo Café avec Welling Walrus et Toboggän.

dimanche 20 mars 2011

Band of the week #6 : ÖDLAND

Cette semaine j'ai peut être fait un choix de groupe moins attendu que pour tout les articles jusqu'alors. Peut être, j'espère, que certains d'entre vous n'ont jamais entendu parler d'eux. Et c'est une bien grande lacune. Ce groupe dont je ne tarirai jamais d'éloges c'est Ödland.




Ils sont quatre, 3 filles et 1 garçon : Lorenzo Papace, Alizée Bingöllü, Isabelle Royet-Journoud et Léa Bingöllü. Ödland, c'est quelque chose que vous n'avez jamais entendu ailleurs et que vous n'entendrez certainement plus jamais. Pour une fois, dans cet article je n'emploierai pas les termes "rock" ni "pop". Leur son est intemporel, indéfinissable. Il puise son inspiration dans le romantisme et le néo-classicisme du XIXème siècle. Le groupe s'inspire aussi littérature comme le prouve la plupart des titres de leur premier album : The CaterpillarThe Queen of HeartsThe Well... La référence à l'oeuvre de Lewis Caroll est évidente. Ödland est un groupe intelligent. Des paroles parfois fortes et parfois très drôles, des compositions absurdes et envoûtantes à base d'instruments classiques mais aussi de jouets pour enfants. Les quatre musiciens sont principalement, et avant toute autre chose, des artistes. Chez eux il y a du génie, et pas seulement créations musicale. Le son Ödland est unique et associé à un visuel tout aussi inhabituel. La plupart des membres du groupes ont un rapport à l'art visuel autant qu'à la musique : Alizée est comédienne, Lorenzo est réalisateur, Isabelle est photographe... Et tout cela se ressent énormément dans l'univers d'Ödland. Impossible de les fixer dans le temps, ils s'échappent dans le passé et restent à la fois très ancrés dans la modernité. 

lundi 14 mars 2011

Concert : BOXON + PM'S BETTER // 12.03.2011


Samedi, retour à La Marquise pour un concert attendu depuis quelques temps. Boxon et PM's Better, une affiche alléchante et pleine de promesses. Des promesses tenues puisque la soirée fut plutôt... mémorable. 

A 20h15, ce sont les 3 parisiens de Boxon qui entre en scène pour un set de 10 morceaux pleins d'énergie et de poésie. Un public frileux et très féminin, même si le premier rang semble connaître chaque parole par coeur. Ce n'est pas ça qui démonte Valentin, Marlon et Jérôme. La bonne humeur est au rendez vous et après quelques morceaux le public commence à vraiment se lâcher. La volonté qu'a Valentin de faire participer les gens porte ses fruits et à la moitié du set les gens sont définitivement dans l'ambiance. C'est justement à ce moment là que les Boxon nous offrent une reprise assez magique de Dolly Parton : Jolene. La fin du set se fait plus facile, les fans reprennent en coeur Lucie Lucie et perdent leur voix sur Balle Perdue qui clos le concert lyonnais de Boxon, un bon souvenir pour tout le monde.


Pour PM's Better, c'est une autre histoire. Pas de public frileux, loin de là. Tout le monde est à fond dès les premières notes de French Flair et l'ambiance ne retombera pas avant la fin du concert. Le groupe a mis toutes les chances de son côté avec la mise en place de stroboscope, lumières en tous genres et machine à fumée. Du jamais vu à La Marquise, en tout cas, à ma connaissance. Pas une seconde de répit pour les 4 lyonnais, le public est en furie, dans la fosse tout le monde se déchaîne et reprend les refrains, maintenant connus, de PM's. Ils alternent titres de leur dernier EP et nouveaux morceaux, toujours aussi entraînants et propices au retournement complet de la péniche. Au final, ce sont des titres tels que Never Let You Go ou Architectured Life qui remportent le plus de succès face au public. 

Au final, un concert très agréable, pas une seconde d'ennui. Des musiciens de talent face à un public réceptif, ca ne pouvait que faire des étincelles. C'est ce qu'il s'est passé pour la plus grande joie de tout le monde. 

Oh ! Et aussi, je m'excuse pour l'absence de photos du set de PM's Better mais c'était vraiment trop violent, l'appareil photo de mon binôme dans Lyon En Scène n'aurait jamais tenu le coup. C'est dire, la folie de la soirée...


samedi 12 mars 2011

ITW : BoXoN


Il y a à peine quelques heures les 3 membres de Boxon nous accordaient un instant, le temps d'une interview rapide. Même si Boxon n'est pas un groupe lyonnais, c'est lors de leur passage ce soir à La Marquise que nous les avons rencontrés.

        Décrivez le groupe en quelques mots
  1. Marlon : On a 19 ans, on s'appelle Boxon, on est trois, on fait de la musique depuis qu'on a 11 ans et on vient de sortir notre premier album qui s'appelle Baptême du Feu.
  2. D'autres expériences lyonnaises ?
    Valentin : Oui une fois...
    Marlon : Deux fois même !
    Valentin : Enfin... On a joué pas loin la première fois, à Saint Bonnet de Mure. On a joué aussi au Slash avec les Slugz
  3. Il est comment le public lyonnais ?
    Marlon : Nous a pas eu de problème, on a pas fait assez d'expériences... Vous êtes gentils.
  4. Comment s'est passé l'enregistrement de votre premier album ?
    Valentin : On a un producteur qui investit et puis on est aussi en studio au Vega à Carpentras pour une séance d'une semaine de studio, et puis après on est remontés, on a fait les voix à Paris, les mix...
  5. Quels projets en cours ?
    Valentin : Ben... plein de projets ! Des dates et... un deuxième.
    Marlon : On joue aussi le 23 Mars à l'Olympia...
    Valentin : On y joue donc pour le moment c'est ca le projet, la date parisienne.
  6. Justement, être programmé à l'Olympia, ca fait quoi ?
    Marlon : Ben... C'est comme un rêve en fait. On a toujours rêvé de jouer dans une vraie grosse salle parisienne et là c'est notre première donc voilà... ca va faire des petits frissons.
  7. Votre plus mauvaise expérience de concert ?
    Marlon : C'était pas loin de Lyon, à Saint Bonnet de Mure justement. En fait, c'était un festival, il y avait 2000 personnes, une grande esplanade devant nous. On a joué très tard, 1h du matin pour un set d'une heure et quart. C'était un truc familial, tout le monde est parti quand on joué, plein de problèmes techniques... On s'est sentis très seuls. Et on avait une chambre d'hôtel par personne, c'est à dire qu'on était tout seul dans notre chambre.
    Valentin : Vraiment la déprime quoi.
    Marlon : Petite dépression... Voilà pour moi c'était ça en tout cas.
  8. Qu'est ce que vous écoutez le plus en ce moment ?
    Marlon : Moi en ce moment j'écoute beaucoup Alela Diane, c'est une chanteuse folk, je suis fan.
    Valentin : Moi en ce moment j'écoute... la BO d'Amélie Poulain, le CD de Yann Tiersen.
    Jérôme : J'écoute beaucoup d'électro en fait, Justice et aussi du rock psychédélique
  9. Est ce que vous connaissez un peu la scène actuelle lyonnaise, si oui, quels groupes vous aimez le plus ?
    Marlon : A l'époque on aimait bien Shiny Minds (ancien groupe d'Isaure Claire -Déjà Vu- présente lors de l'interview), on écoutait, ils faisaient Raspoutine c'était super bien. Les Music Is Not Fun aussi, on a déjà joué avec eux. Et puis PM's Better.
    Valentin : Il y a Déjà Vu aussi.
    Marlon : Et puis les Slugz qu'on connait bien, même si c'est pas le même genre de musique. Comme on aime bien les personnages, on aime bien ce qu'ils font aussi.
  10. Comment vous sentez le concert de ce soir ?
    Valentin : A fond la caisse. On est super contents, à fond.



    Après le concert, Marlon m'a dit avoir passé une bonne soirée, un très bon concert, au final une bonne date dans l'agenda Boxon. 
    En effet, la soirée fut assez exceptionnelle. C'est ce que je vous raconterai d'ici peu dans la chronique du concert.


mercredi 9 mars 2011

Band of the week #6 : YATCH, LIMOUSINE &DIAMONDS.

Après deux semaines d'absence (toutes nos excuses, d'ailleurs!), le blog revient enfin avec un nouvel article, cette fois-ci consacré au groupe stéphanois: YATCH, LIMOUSINE &DIAMONDS.


Plus connu sous le nom des « YLD » pour les intimes, les Yatch, Limousine & Diamonds, sont quatre garçons dans le vent, venant directement de St Etienne.
Composé de Thibault (guitare et au chant), Guillaume (guitare), Emilien (basse) & Gauthier (batterie), ces quatre rockeurs arrivent à mélanger la britpop à un rock un peu plus poussé, comme par exemple sur Misery Waves (disponible en écoute sur
leur myspace) tout en s'inspirant des Arctic Monkeys, des Strokes ect... Ces stéphanois nous saisissent aussi grâce à des paroles telles que « If you wanna dance..I'm your guy, girl! » sur la ballade très « british », So Mad.
Côté scène, les YLD sont tout aussi dynamiques qu'ils en ont l'air. Leur vitalité est ressentie à travers le public, la plupart du temps réceptif à un tel débordement d'énergie.
Après avoir enregistré 2 EP en 2009, les quatres garçons continuent de tourner principalement dans la région Rhône Alpes, entre leur ville « natale » & Lyon, avec une prochaine date le 2 avril à la FNAC de St Etienne.

(EP disponible sur balthasard.com)
(Crédit photo- Antoine Magnien)

mercredi 23 février 2011

Bands of the week #5 : DÉJÀ VU & WELLING WALRUS

Cette semaine deux groupes que j'affectionne particulièrement (comme d'habitude me direz vous), les deux pour leur son original qui détonnent chacun dans leur catégorie : Welling Walrus & Déjà Vu


Déjà Vu est un des groupes phares de la scène lyonnaise. Formés en 2004, ils connaissent plusieurs formations avant de trouver celle qu'ils ont actuellement : François Serin (voix/guitare), Renaud Ponsot (batterie), Mathieu Larue (basse) et Isaure Claire (clavier). Contrairement aux autres (ou à une majorité d'entre eux), ils chantent en français et ça sonne particulièrement bien. Leur premier album éponyme sort en 2006 et est suivi par Roulette Russe en 2009. Les Déjà Vu ont déjà à leur actif plusieurs titres qui marchent, comme Alison Gray et 1967 extrait du second album. Le son Déjà Vu c'est un mélange de rock puissant et de britpop assumée. Les textes en français apportent au groupe une originalité pourtant évidente ; les paroles sont travaillées, plaisantes et décalées. C'est un des plus anciens groupes de la scène lyonnaise et ils ne cessent de nous étonner.
Les Déjà Vu n'ont pas d'actualité pour l'instant. Mais je suis le groupe de près et comptez sur moi pour vous prévenir dès que la moindre nouvelle se profile. Vous pouvez toujours aller écouter leur titre inédit, Stella Song, sur leur myspace.


Avec les Welling Walrus c'est dans un tout autre univers que nous enchaînons. Ils sont trois : Mathieu Rothwiller (chant/guitare), Richard Couston (basse) et Clément Richez (batterie). Les trois garçons ont réussi à créer un son à part que je ne saurais définir. Un croisement entre la pop, le rock et l'électro. Mais ce n'est encore pas assez. Welling Walrus c'est plus que ca, c'est aussi un visuel pop, coloré et décalé qui leur colle à la peau. Car ces garçons ont un humour british rafraîchissant et vous jouent des mélodies qui vous mettent de bonne humeur pour le reste de la journée. Leur premier album, Golden Dawn est une mine d'or. Entre le single énergique We Are Hype et la ballade terriblement attachante King Of My Little Kingdom, je suis sûre que vous trouverez de quoi vous faire plaisir. Sur scène ils sont aussi bons, voire même plus, et cultivent une attitude et un jeu scénique qui assurent, à coup sûr, une salle survoltée.
En parlant de concert, les Welling Walrus seront en concert DEMAIN à l'Epicerie Moderne, c'est gratuit et c'est pour les sélections des Francofolies. Malheureusement je ne serai pas de la partie mais je compte sur vous pour aller les soutenir et leur assurer une victoire brillante !

lundi 14 février 2011

Bands of the week #4 : SALMON FISHERS & DENVER IS NOT THE LAST

Pour ce 4ème (déjà!) Bands of the week, j'ai choisi deux groupes plutôt atypiques. L'un pour sa forme et l'autre pour son son. Allons y pour The Salmon Fishers & Denver Is Not The Last.


Les Salmon Fishers sont 10. Robin VINCENT (Vocals / Guitar), Christophe BURTE (Vocals / Bass), Valérian DARBOUSSET (Guitar / Vocals), Gregoire POINTEAU (Keyboard / Guitar), Matthieu FALGOUX(Drum & Smart), Victor Pointereau (Trombone), Damien RABOURDIN (Trumpet), JP (Trompet), Agathe Mocotte (Violon), Sam sam (Violon). Je vous avouerai facilement que la composition de ce groupe n'est pas la chose la plus certaine que je vous donne sur ce blog. Mais c'est dans cette composition qu'intervient l'originalité, les Salmon Fishers ne se contentent pas de la formule de base : guitare/basse/batterie. Ils y ajoutent des cuivre et des violons. Ce sont ces ajouts qui leur offrent leur singularité. Le son Salmon Fishers est pop-folk et directement influencé par Arcade Fire. Des titres aux orchestrations riches qui promettent à ces nombreux musiciens un avenir prometteur.
Vous retrouverez les Salmon Fishers très prochainement sur scène puisqu'ils seront à La Marquise le 4 Mars au côté des Yeasty Kids et de Paranoid Pop. Une date à ne pas rater !


Dans un tout autre registre, Denver Is Not The Last, ils sont trois : Valérian (guitar & lead vocals), Thomas (bass & backing Vocals) et Virgile (drums). Un ovni dans la scène lyonnaise. Pour changer entièrement de style, eux font plutôt dans le rock et ils le font bien. Ils défendent le power rock avec talent. A mon goût, ce talent réside dans leur capacité à allier des mélodies résolument rock avec des parties de chant non négligées et bien exploitées. Un groupe peut être plus boudé par le public lyonnais que ceux que je vous ai présenté jusqu'ici. Cela s'explique  justement de par leur côté bien moins pop que les autres qui ne leur apporte pas le même genre de public. Cela ne les empêches pas d'entamer une ascension fulgurante sur les scènes de France. Pour preuve : finalistes du tremplin Rock The Gibus 2010, ils se produiront sur la scène plus que mythique de l'Olympia le 23 Mars prochain. Boudés par le public lyonnais, peut être, mais pas par celui de la France entière. C'est ailleurs qu'ils sont attendus et ce n'est pas un poids ni un inconvénient pour eux. 
Pas de date prévue à Lyon pour Denver prochainement, mais une résidence de deux jours au Transclub, une première pour la salle et pas n'importe quelle résidence pour le groupe.

vendredi 11 février 2011

Bands of the week #3 : PM'S BETTER & THE DIGGERS

Cette semaine (très en retard) j'ai décidé de faire un article sur deux groupes assez opposés. Simplement parce que l'un est un groupe majeur de la scène lyonnaise et l'autre est un tout jeune groupe qui fait à peine ses premiers pas sur les scènes lyonnaises. Place aux Diggers et à PM's Better.


The Diggers sont 5, ils ont commencé à jouer fin 2009 alors qu'ils se connaissaient à peine. C'est seulement après avoir composé quelques morceaux qu'ils ont décidé de prendre ça au sérieux et de passer en studio. De cette session ressorte trois titres, Animals, Spanish Digger et Addiction. Quand on leur demande de citer leurs influences ils citent des références très larges : des Strokes à Bob Dylan en passant par Foals et Jamie T. Pourtant c'est un son résolument rock qui apparait en écoutant leurs morceaux. D'ailleurs ils revendiquent ça et essayent de ne pas tendre vers l'électro pop très à la mode en ce moment. Pour les Diggers, leur musique doit être simple, innocente, capable de faire pluie et beau temps en rendant le gens heureux après son passage, comme le nuage vert qui les représente.
Quand je parle de tout jeune groupe je pèse mes mots puisque leur premier concert sur les scènes lyonnaises n'était pas plus tard que ce soir. Je vous invite à y aller pour y découvrir un groupe authentique et atypique, des garçons qu'il faut encourager.


Pour passer dans un tout autre registre : PM's Better. Il n'est presque plus nécessaire de les présenter... Ils sont 4 Jérémie (guitare/chant), Francesco (guitare), Thomas (basse) et... le batteur masqué ! Ils jouent une pop enjouée et communicative aux influences anglo saxonnes évidentes et bienvenues. En 2008 ils sortent leur premier EP éponyme (ou presque) "Pop music is better", en 2010 ils lui offrent un successeurs avec "Animals' Wasted Youth". Les PM's Better, ont quelque chose. Ils ne ressemblent à personne d'autres, ont su s'inventer un univers qui leur est propre. 
Ils ont 4 ans et ont déjà fait leurs preuves sur des scènes françaises majeures. Depuis 2007 ils ne cessent d'arpenter les salles, d'abord celles de Lyon puis celles de France. C'est maintenant une véritable conquête nationale qui s'annonce. Et pas des moindre, en 2010 ils ouvraient le festival Musilac, en ce début d'année 2011 ils entament quelques dates communes avec le groupe BoXon, qui lui aussi commence à se faire un nom (3ème espoir 2011 Rock and Folk). A cette occasion, vous retrouvez les deux groupes sur scène le 12 Mars à La Marquise. 

dimanche 6 février 2011

Concert : KAMM + PARANOID POP + DIVINE PAISTE // 03.02.2011



Jeudi soir, direction La Marquise pour un concert à l'affiche plus qu'alléchante : Kate & the Moving Men, Paranoid Pop et les tourangeaux de Divine Paiste.

Dans la petite péniche c'est KAMM qui entame la soirée face à un public encore froid. Pourtant ils ont la pêche et réussissent finalement à nous emporter. A la fin de leur set, le public est prêt à bouger.

Deuxième groupe de la soirée, Paranoid Pop, je vous les ai déjà présentés ici. Ils ont du talent c'est indéniable, et sur scène, leur énergie est communicative. A l'image de KAMM, les Paranoid Pop ont un peu de mal à embarquer le public. Cela dit, le public en question est bien là et il est attentif. C'est sur Fireworks, 4ème morceau du set, que les 5 garçons nous emportent loin, avec eux. Cela dit, je l'avoue, je reste avec un petit regret, du fait de l'heure, ils ont du écourter leur set et du coup, pas de Dressed Up Like A Bitch pour nous.

Pour finir, Divine Paiste. La grande révélation de cette soirée. J'avoue, je connaissais à peine le groupe avant. Mais ce sont des rockers bien réglés qui maitrisent leurs morceaux et prennent du plaisir à les jouer. Ca se voit et on aime ça. La preuve : après quelques chansons La Marquise est enfin réveillée et le public prend autant plaisir à écouter qu'eux à jouer. Quand arrive la (presque) fin du concert, ils attaquent Carnival et à ce moment que nous en sommes vraiment sûrs, les Divine Paiste sont très bons et savent y faire sur scène.

Pour conclure, un excellent concert, une belles découverte et vite vite les Divine Paiste de retour sur Lyon.

Retrouvez toutes les photos de la soirée dans l'onglet Galerie.

lundi 31 janvier 2011

Bands of the week #2 : YEASTY KIDS & PARANOID POP

Aujourd'hui je vais vous parler de deux de mes groupes fétiches sur Lyon. Les Paranoid Pop, vous pourrez les retrouver ce Jeudi à la Marquise et les pour les Yeasty Kids, ce sera soit le 12 Février à Peyrins (si vous venez de la Drôme), sinon ce sera le 4 Mars à La Marquise.



Les Yeasty Kids sont quatre garçons qui explorent la pop rock (et le zouk tropical diront certains) avec un talent évident. Ces quatre garçons se sont Léo Barbenes (chant, guitare), Gabriel Cnudde (basse), Arthur Wilain (guitare) et Thomas Brunetti (batterie). Ils envahissent la scène lyonnaise depuis 2009 et ne comptent pas s'arrêter, du moins je l'espère. Grâce à la sortie de leur premier EP « We sing so we are » ils ont renforcés leur crédibilité et se sont fait un nom au sein du public lyonnais. Et pour cause, il est impossible de rester de marbre face au son Yeasty, un bon rock agrémenté de mélodies pop et de texte frais et légers.
Aujourd'hui leurs concerts sont de vrais rassemblements de la jeunesse lyonnaise branchée. Je parlais il y a quelques temps, dans une chronique que j'avais rédigée pour le magasine Zyva, de la réaction des jeunes filles lors de leurs concerts. Loin de moi l'idée de catégoriser les Yeasty Kids comme un groupe à « minettes », mais il me semble, que les jeunes filles font en général partie intégrante d'une base de public solide. Tout ces facteurs permettront aux Yeasty Kids de continuer leurs concerts réguliers et dans un avenir proche d'arriver, j'en suis sûre, très haut.



Ceux là sont 5, ils s'appellent Paranoid Pop et ils vont vous séduire. Andy Barril (chant), Luca Bernardi (batterie), Alexandre Baron (basse), Jérémie Beaucoup (guitare) et Arnaud Derochefort (guitare/synthé) forment un jeune groupe qui a su trouver son équilibre et sa personnalité. Sur scène, le quintette envoie une énergie presque inquiétante leur récent concert au Citron restera un grand moment de folie. Dans la cave lyonnaise, rien n'aurait su calmer le public survolté. Pourtant, le répertoire des Paranoid Pop balaye joliment et agréablement des morceaux très rock et de plus simple mais tout aussi envoûtantes balades.
Ils sont jeunes, plein d'idées et surtout, ils sont uniques. Dans leur bio, ils définissent leur propre son comme « du rock aux influences électro, leurs mélodies pop vintage n’ont pas fini de vous faire taper du pied ». Si je vous cite ce passage c'est parce que je crois que je ne pourrais jamais mieux définir les Paranoid Pop. C'est pour toutes ses raisons et tant d'autres encore que je ne vous encouragerai jamais assez à écouter leurs morceaux et surtout à venir les voir jouer à la Marquise ce Jeudi en compagnie de KAMM et Divine Paiste. 

dimanche 23 janvier 2011

Bands of the week #1 : BATES MOTEL & DELHI POLO PARTY

Pour ce premier vrai article pour Lyon En Scène, j'ai décidé de ne pas faire la chronique des groupes qui m'apparaissaient être les plus « évidents ». J'ai plutôt choisi de vous parler de deux groupes qu'on ne voit pas énormément sur scène en ce moment à Lyon. Ces deux groupes, ce sont les Bates Motel et les Delhi Polo Party.




Formé en 2007, Bates Motel est un groupe de rock énergique composé de CYRIL ANGLEYS (voix) THOMAS DUBOST (basse) EMILIEN GERY (guitare) et GEOFFROY CHAIX (batterie). Les Bates Motel ne sont pas des petits joueurs, tout le monde s'accorde à dire qu'ils font du rock « du vrai » (dixit leur bio). Et c'est loin d'être faux, à l'heure où j'écris ces lignes je suis bien sûr branchée sur leur Myspace et il me paraît évident que c'est de la musique qui ferait danser un sourd, notamment le très réussi Lose Control. Mais les Bates Motel assurent tout aussi bien dans un registre très rock que dans un registre plus calme comme en atteste le calme et envoûtant Woman In Red.

Pour vous prouver que je n'ai pas toujours tord et que les Bates ont un bel avenir devant eux, je vous citerai ces quelques résultats : ils écument les salles lyonnaises réputées depuis quelques années, ils remportent le tremplin du marché international de la mode vintage sur internet et en live, ils jouent en tête d’affiche du Redstock Festival en juillet et sortent un premier EP. En Septembre 2010 ils ont aussi joué dans un iDTGV entre Paris et Lyon. Alors il ne me reste qu'à leur souhaiter que tout continue ainsi, parce qu'à cette allure, vous risquez d'en entendre parler encore pendant quelques temps. 




Delhi Polo Party est un jeune groupe lyonnais composé de SAMY CHAMBERY (chant/clavier), VADIM TLILI (basse & chœurs), PACO DEL ROSSO (batterie), HUGO VENTRON (guitare). Formés début 2009 ces 5 garçons ont su se créer un univers presque unique. Si bien que j'aurais du mal à vous citer des influences. Cela dit leur (petite) bio ne précise pas ça, et sans bio, moi je suis perdue. On retrouve des accents clairement électro sur la plupart des titres mais aussi une pop rock assumée. Cette pop est parfois dissimulée derrière du gros son mais elle est parfois mise en avant dans des morceaux plus calmes. C'est là qu'on découvre tout le charme de ce groupe encore une fois capable de tout. Du plus gros au plus simple, tout leur va.

 Les Delhi Polo Party ont remporté le tremplin Honey Pie en avril 2010, ainsi ils se retrouvent en première partie des Welling Walrus (dont nous reparlerons sûrement ici un jour). Le groupe récemment admis au conservatoire de Lyon dans la section musique actuelle rentrera en studio à l’Hiver 2010 afin de concrétiser son projets d’Ep qui sera disponible dès Printemps 2011 et de lancer sa carrière. Pour être honnête, ce groupe est un des seuls que je n'ai jamais vu sur scène, mais plus j'écoute leur musique et plus je me dis qu'ils doivent être vraiment bons et que j'ai raté quelques chose. Gros coup de cœur pour ce groupe, peut être un peu moins dans la lumière que les autres.