Aujourd'hui petite parenthèse "Paris En Scène" pour la finale du tremplin Rock The Gibus. Quoique... Si j'ai fais le voyage jusqu'à Paris, c'est bien qu'un groupe lyonnais était impliqué dans tout ça. En bref, Mercredi matin, direction Paris pour une soirée qu'on attendait depuis des jours. Arrivée 13h, un bisou aux Denver, un peu de tourisme et hop on se retrouve à l'Olympia, assez impressionnées. Report.
L'Olympia, donc. Une soirée présentée par Philippe Manoeuvre, déjà là, ça fait plaisir. Le groupe qui ouvre la soirée est le gagnant de la dernière édition du tremplin : les Shines. Un groupe qui en impose clairement sur scène, un jeu étudié et même si ils ont la dure tâche d'être les premiers, ils s'en sortent plutôt très bien. Les deuxièmes, ce sont les Slide On Venus, assez bons et qui arrivent à très bien mener leur barque pour entraîner l'auditoire avec eux.
Pour nous, la tension monte, après un court entracte c'est au tour des Denver Is Not The Last d'entrer en scène, un des deux groupes finalistes du tremplin et bien sûr, j'en ai déjà parlé ici, un très bon groupe lyonnais. Avec toute l'objectivité dont je suis capable (pas beaucoup) je vais vous dire que leur set était excellent, un des meilleurs sons de la soirée, le trio au top de sa forme. Finalement, j'ai du mal avec l'objectivité, mais j'ai trouvé leur passage très pro au final, comme quelqu'un l'a dit à la sortie "on avait l'impression de voir un vrai groupe". Exact. Après eux, c'est leurs concurrents, les Cheers, qui montent sur scène, encore une fois, l'objectivité ne va pas être de mise. Même s'ils sont indéniablement très talentueux, ils restent pour moi très jeunes et pas vraiment carrés dans leur jeu, un peu trop brouillons.
Tout de suite après, c'est le deuxième groupe pour qui nous nous sommes déplacées qui se met en place : Boxon. Un set vraiment épatant. Ce jour là, le public de l'Olympia était très morcelé, chaque personne était apparemment là pour l'un des groupes, tous différents. Les Boxon sont un des seuls groupes à avoir réussi à mettre, sensiblement, tout le monde d'accord. Leur rock français a encore une fois gagné le coeur du public. Valentin finit le set dans la fosse, une fosse survoltée et visiblement enchantée de cette prestation. C'est peut être ça, Paris.
Je préfère ne pas faire de chronique précise sur le reste de la soirée puisque je n'ai pas été assez attentive à tout les groupes, je ne voudrais pas écrire des choses dont je ne me souviens finalement pas vraiment. A noter quand même, après un discours et des présentations qui nous ont paru durer des heures (bah oui, nous aussi on était très stressées) le verdict tombe : les gagnants sont les Cheers. Soit. On retiendra aussi, dans le panel de groupes qui ont suivi, la prestation de JFK et des Toybloïd qui ont tout deux prouvés qu'ils avaient leur place sur la scène de l'Olympia.
Un bémol quand même ? Les gens peut être pas assez présents, la plupart venaient écouter leur petit groupe et portaient très peu d'attention aux autres. On nous annonçait aussi la présence du guitariste des Babyshambles, oui, mais alors il fallait le repérer, le pauvre avait pour rôle de mettre les chansons d'ambiance entre chaque groupe. Appuyer sur "play" tout les quarts d'heures... Bof.
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Je reviens Mardi pour la chronique de l'anniversaire de la marque Blue Mustach à l'Indo Café avec Welling Walrus et Toboggän.
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