dimanche 20 mars 2011

Band of the week #6 : ÖDLAND

Cette semaine j'ai peut être fait un choix de groupe moins attendu que pour tout les articles jusqu'alors. Peut être, j'espère, que certains d'entre vous n'ont jamais entendu parler d'eux. Et c'est une bien grande lacune. Ce groupe dont je ne tarirai jamais d'éloges c'est Ödland.




Ils sont quatre, 3 filles et 1 garçon : Lorenzo Papace, Alizée Bingöllü, Isabelle Royet-Journoud et Léa Bingöllü. Ödland, c'est quelque chose que vous n'avez jamais entendu ailleurs et que vous n'entendrez certainement plus jamais. Pour une fois, dans cet article je n'emploierai pas les termes "rock" ni "pop". Leur son est intemporel, indéfinissable. Il puise son inspiration dans le romantisme et le néo-classicisme du XIXème siècle. Le groupe s'inspire aussi littérature comme le prouve la plupart des titres de leur premier album : The CaterpillarThe Queen of HeartsThe Well... La référence à l'oeuvre de Lewis Caroll est évidente. Ödland est un groupe intelligent. Des paroles parfois fortes et parfois très drôles, des compositions absurdes et envoûtantes à base d'instruments classiques mais aussi de jouets pour enfants. Les quatre musiciens sont principalement, et avant toute autre chose, des artistes. Chez eux il y a du génie, et pas seulement créations musicale. Le son Ödland est unique et associé à un visuel tout aussi inhabituel. La plupart des membres du groupes ont un rapport à l'art visuel autant qu'à la musique : Alizée est comédienne, Lorenzo est réalisateur, Isabelle est photographe... Et tout cela se ressent énormément dans l'univers d'Ödland. Impossible de les fixer dans le temps, ils s'échappent dans le passé et restent à la fois très ancrés dans la modernité. 

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire